Quelles sont les normes internationales de dépollution pyrotechnique ?

Bien que des normes spécifiques varient d’un pays à l’autre, il existe néanmoins des lignes directrices générales suivies à l’échelle internationale. Les organismes internationaux, tels que les Nations Unies (ONU), l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ou d’autres organisations liées à la sécurité, ont ainsi élaboré des directives pour la gestion des UXO. Les normes internationales de dépollution pyrotechnique sont en constante évolution notamment afin de tenir compte des avancées technologiques. Les agences gouvernementales, les organisations internationales et les entreprises spécialisées dans la dépollution pyrotechnique travaillent ensemble afin d’améliorer la sécurité et l’efficacité des opérations de dépollution tout en minimisant les risques pour l’environnement et les populations civiles.

Geomines vous propose de passer en revue les principales normes internationales de dépollution pyrotechnique.

L’ONU

Les Nations Unies ont élaboré des directives sur la gestion des armes légères et de petit calibre (ALPC) non sécurisées et des munitions non explosées, ainsi que des normes pour la destruction des armes légères excédentaires. Plus récemment, en octobre 2023, lors du débat de la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) sur l’assistance à la lutte antimines, l’instance internationale a réexprimé son soutien à l’action antimines, en particulier celle menée sous l’égide de l’ONU. Ces débats ont donné lieu à l’adoption sans vote de la résolution périodique sur l’Assistance à la lutte antimines.

L’OTAN

L’OTAN a développé des normes et des procédures pour la gestion des munitions non explosées dans les zones de conflit et les zones d’entraînement militaire.

L’évolution des normes internationales de dépollution pyrotechnique : zoom sur la lutte antimines

Lors de la Convention d’Ottawa en 1997, la communauté internationale a adopté un traité qui bannit l’emploi, la production, le stockage et le transfert des mines antipersonnel. Le 8 décembre 2005, l’Assemblée générale a proclamé le 4 avril Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte antimines. Chaque année, des manifestations sont organisées à travers le monde, y compris dans les missions de l’ONU, les centres d’information et bureaux permanents de Bangkok, Genève, Nairobi et New York.

En outre, il existe un service dédié à l’ONU qui concentre son action sur les besoins des populations touchées par les engins explosifs. Le Service de la lutte antimines des Nations unies, UNMAS, a été créé en 1997 et s’emploie à éliminer la menace posée par les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés en coordonnant l’action antimines des Nations Unies, en dirigeant les réponses opérationnelles, ainsi que par l’élaboration de normes internationales.

Geomines, acteur central de la dépollution pyrotechnique

Les équipes de Geomines sont constituées d’anciens plongeurs-démineurs de la Marine nationale et d’anciens démineurs de l’Armée de terre et sont spécialisés sur l’ensemble des missions liées à la sécurisation, à la dépollution pyrotechnique et au déminage. Geomines dispose aussi d’un réseau d’experts et de formateurs EOD 3+ et propose une large gamme de formations dans le domaine des engins explosifs improvisés.

Au total, entre 2020 et 2022, les experts de Geomines ont mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m2 ont été diagnostiqués à travers le monde.

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