Les munitions non explosées au Moyen-Orient recouvrent plusieurs catégories d’explosifs, de dangers et temporalité. Par exemple, les mines antipersonnel ont été employées dans les conflits bilatéraux ou par les armées au cours des guerres d’indépendance. Hormis l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar, tous les États de la région sont affectés par les mines antipersonnel.
Les armes à sous-munitions ont plutôt été employées dans les années 1970 par les différentes forces internationales, les armées officielles et les groupes armés non étatiques. Des bombes à sous-munitions (BASM) ont été utilisées en Irak, au Liban, en Syrie, en Iran, en Israël, au Koweït, en Libye, en Arabie Saoudite, au Yémen et en Jordanie. Le Liban est particulièrement impacté par les BASM. Les sous-munitions M85 utilisées par Israël dans le sud Liban en 2006, ont présenté un taux d’échec sur le terrain allant jusqu’à 15 %. Un grand nombre de ces armes sont donc encore présentes dans les sols libanais et continuent de représenter un danger mortel à long terme pour les populations civiles.
L’intervention en Afghanistan a durablement façonné la géopolitique du XXIe siècle et l’expérience des alliés sur ce théâtre d’opérations a été déterminante sur les crises qui ont suivi au Moyen-Orient. En particulier, l’usage des engins explosifs improvisés (IED). Les insurgés ont en effet largement développé ces nouveaux modes d’action : embuscades, attaques suicides avec une utilisation quasi-systématique d’IED. Cette guerre a permis une massive propagation des IED qui est devenue un défi à l’échelle mondiale, et particulièrement en Irak, Syrie et Afghanistan. Selon un rapport d’Handicap International (pdf) publié en 2021, près d’une personne sur quatre en Irak serait exposée au risque des UXO avec 3225km² de terres polluées.
L’enjeu de la dépollution des sols passe à la fois par des actions de déminage et par la formation de nouveaux démineurs. Geomines dispose d’un réseau d’experts et de formateurs EOD 3+ et propose à ce titre une gamme complète de formations dans le domaine du déminage conventionnel et celui des engins explosifs improvisés.
Grâce aux formations que nous proposons, les démineurs sont qualifiés pour mener des opérations de détection et d’élimination de munitions non explosées au Moyen-Orient.
Geomines peut fournir l’équipement afin de permettre aux stagiaires de travailler dans des conditions réalistes. Toutes nos formations s’appuient sur les standards internationaux. Elles s’adressent principalement aux différentes Forces de défense et de sécurité à l’international.
Les équipes de Geomines interviennent en France et à l’étranger pour des opérations de déminage et des formations. Les opérateurs de Geomines sont d’anciens plongeurs-démineurs de la Marine nationale ou démineurs de l’Armée de terre.
Geomines propose un large panel de prestations : nos services vont de l’étude historique à la destruction de munitions en passant par l’établissement de protocoles et de consignes de sécurité. Entre 2020 et 2022, Geomines a mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m2 ont été diagnostiqués à travers le monde.
Toutes nos opérations de formation, de détection, d’enlèvement et de destruction des munitions non explosées, sont certifiées ISO 9001, gage de qualité et de sécurité.
Si vous souhaitez davantage d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.