Des millions d’UXO jonchent les sols et fonds aquatiques européens

Selon un rapport du Sénat, un quart du milliard d’obus tiré pendant la Première guerre mondiale et un dixième des obus tirés durant la Seconde guerre mondiale n’ont pas explosé. Ceux-ci ne comptabilisent ni les grenades, ni les bombes d’aviation, ni les autres types d’explosifs laissés sur les champs de bataille. En France, en Angleterre ou en Allemagne, des bombes de 50kg jusqu’à 10 tonnes sont encore régulièrement retrouvées à plusieurs mètres de profondeur dans les sols ou les sédiments.

Ces deux conflits mondiaux ont laissé de nombreuses munitions non explosées dans les mers et lacs européens. C’est par exemple le cas de la Baltique et la mer du Nord. La plupart des munitions qui jonchent le fond des mers (conventionnelles ou chimiques) ont été délibérément larguées en grand nombre par les forces armées. Seule une fraction sont le résultat de combats navals et de guerre des mines. Ainsi, c’est plus d’un million de tonnes d’UXO qui se décomposent en Balique et mer du Nord. Depuis, l’immersion des munitions en mer est interdite grâce à la Convention de Londres entrée en vigueur en 1975.

Cependant, la présence de ces munitions non explosées représente un véritable risque pour l’environnement et entrave l’exploitation de ces zones.

La dépollution pyrotechnique subaquatique

Les UXO posent en effet de sérieux problèmes écotoxiques liés à la dégradation dans les sols de tout ou partie des éléments qui composent ces munitions. Ces dernières se corrodent et libèrent des substances dangereuses comme l’ypérite ou le gaz lacrymogène, représentant une menace pour les écosystèmes marins et la biodiversité. Ces restes de guerre découragent également les activités économiques à proximité des sites d’immersion. L’économie bleue, concept économique relatif aux activités économiques liées aux océans, mers et espaces côtiers, est un secteur porteur avec de nombreuses opportunités comme l’énergie offshore, la navigation, l’aquaculture et le tourisme. Déblayer les fonds marins est donc une tâche au large potentiel économique.

Geomines dispose d’une équipe de géophysiciens et de scaphandriers, anciens plongeurs démineurs de la Marine nationale. Geomines intervient sur l’ensemble des missions liées à la sécurisation pyrotechnique subaquatique : chantiers d’agrandissement de ports, implantation de champs d’éoliennes en mer ou reconquête d’infrastructures à la suite de conflits.

Les équipes de Geomines interviennent en Europe afin d’atténuer la menace explosive. La sécurisation des sites est indispensable afin d’assurer la sécurité de tout un chacun.

Les services de Geomines en Europe

Geomines est une entreprise spécialisée en munitions non explosées. Grâce à nos capacités techniques et notre expérience, nous intervenons sur toutes les opérations de dépollution aux munitions non explosées. Entre 2019 et 2021, Geomines a mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m² ont été diagnostiqués à travers le monde.

Créée en 2002, Geomines vous accompagne tout au long du processus de dépollution pyrotechnique avec un large panel de prestations adaptées à vos besoins. Nos services vont de l’étude historique à la destruction de munitions en passant par l’établissement de protocoles et de consignes de sécurité. Toutes nos opérations de détection, d’enlèvement et de destruction des munitions non explosées en Europe réalisées par l’équipe Geomines, sont certifiées ISO 9001, gage de qualité et de sécurité.

Si vous souhaitez davantage d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

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