Au cours des 50 dernières années, l’Afrique est le continent qui a connu le nombre le plus important de conflits, avec un bilan que certains estiment à près de 10 millions de morts. Une zone instable traverse ainsi l’Afrique horizontalement, du Sahel à la Somalie, et verticalement, de la Libye à la République Démocratique du Congo (RDC). En 2020, Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l’Union africaine a rappelé la variété des problématiques auxquelles l’Afrique doit faire face : « le terrorisme, les conflits intercommunautaires et les crises pré et post-électorales ». Ces années de guerre ont pollué les sols du continent par des millions de bombes, mines, grenades, engins explosifs improvisés (IED), obus, mortiers et autres munitions non explosées (UXO). L’Afrique du Nord est particulièrement touchée, l’Egypte se classant parmi les pays qui comptent le plus d’UXO au monde avec un territoire contaminé à hauteur de 22%. En 2020, encore un grand nombre de pays étaient touchés par des mines et des restes de guerre en Afrique : Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Tunisie, Angola, Burkina Faso, Cameroun, Rep Centrafricaine, Tchad, RDC, Ethiopie, Kenya, Mali, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigéria, Sénégal, Somalie, Somaliland, Sud Soudan, Soudan, Ouganda, Sahara occidental et Zimbabwe.
Si l’Afrique connaît un élan de prospérité depuis les années 1990, le continent est resté, dans certaines régions, entravé par de graves crises sécuritaires. Le retour à la paix et le développement économique de ces régions sont lents et complexes en raison des nombreuses munitions non explosées qui jonchent encore ses sols.
Si le continent africain se caractérise par des situations socio-économiques très différentes, les pays touchés par les UXO pâtissent, à divers degrés, de cette pollution. Les zones contaminées ne permettent pas le retour des nombreux déplacés, l’exploitation des sols et sous-sols, retardant les développements économique, agricole et sécuritaire. De 1993 à 2021, de nombreuses opérations humanitaires ont été menées en Afrique :
Si les nombreuses sensibilisations menées par les États et les ONG ont permis de réduire les accidents, elles ne suffisent pas à éradiquer le risque pyrotechnique. Les opérations de dépollution sont indispensables.
Geomines est une entreprise spécialisée en munitions non explosées. Depuis 20 ans, nous avons développé de solides compétences techniques et nous intervenons sur toutes les opérations de dépollution aux munitions non explosées. Entre 2019 et 2021, Geomines a mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m² ont été diagnostiqués à travers le monde.
Les équipes de Geomines, constituées d’anciens plongeurs-démineurs de la Marine nationale ou de démineurs de l’Armée de terre, interviennent en Afrique afin d’atténuer les risques liés aux munitions non explosées. La sécurisation des sites est indispensable afin d’assurer la sécurité des habitants menacés et celle des infrastructures des organisations publiques et privées.
En plus des opérations de déminage, Geomines propose également une large gamme de formations tant dans le domaine du déminage conventionnel que dans celui des Engins Explosifs Improvisés (IED). Ces formations sont prodiguées au profit des armées locales, comme au Mali ou en Mauritanie.
Créée en 2002, et s’appuyant sur un réseau d’experts et de formateurs EOD 3+,Geomines vous accompagne pour tous les besoins liés au risque munitionnaire. Toutes nos prestations sont adaptées à vos besoins. Nos services vont de l’étude historique à la destruction de munitions en passant par l’établissement de protocoles et de consignes de sécurité Nous assurons des formations en EOD, IED, Contre IED ou de fouilles opérationnelles.
Nos opérations de formation, de détection, d’enlèvement et de destruction des munitions non explosées en Afrique sont réalisées par l’équipe Geomines et sont certifiées ISO 9001, gage de qualité et de sécurité.
Si vous souhaitez davantage d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.