Mines terrestres : mines antipersonnel et mines antivéhicule

Les mines sont placées manuellement ou par voie aérienne sur le terrain et sont généralement camouflées et placées sur des zones tactiquement ou stratégiquement intéressantes. Pour se déclencher,  elles peuvent être activées par la victime, sous l’effet de la marche ou d’un choc, ou être déclenchées par pression directe, fils-pièges, détonateurs à tige basculante, détonateurs télécommandés ou par plusieurs de ces méthodes simultanément. Elles sont également parfois piégées afin d’en rendre la neutralisation plus difficile. Leur explosion peut aussi être provoquée par leur érosion dans le sol.

Les mines terrestres sont conçues pour détruire et/ou endommager les véhicules ou pour blesser, tuer ou limiter d’une autre manière les activités humaines. En cas de blessure, les victimes souffrent d’une incapacité permanente, avec de graves conséquences sur les plans social, psychologique et économique.

Lors de la Convention d’Ottawa (1997), la communauté internationale a adopté un traité qui bannit l’emploi, la production, le stockage et le transfert des mines antipersonnel, et requiert que des dispositions spécifiques soient prises afin de prévenir et traiter leurs effets à long terme. Cependant, 20 ans plus tard, plusieurs dizaines de millions de mines antipersonnel se trouveraient toujours enfouies et actives dans une soixantaine de pays. Cependant cette Convention n’interdit pas les mines antichar.

Le déminage et les formations, des opérations indispensables à la sécurisation des zones contaminées

Les mines terrestres causent des dégâts humains et matériels considérables. Les restes explosifs de guerre et les mines improvisées ont fait 7073 victimes en 2020, dont 80% de civils. 42 % des victimes civiles sont des enfants. La persistance de vastes zones infestées de ces restes de guerre est un obstacle au retour des populations déplacées et au retour à une vie économique engagée. En effet, les mines empêchent un développement agricole et économique des communautés constituant ainsi un facteur aggravant de mal-développement.

L’enjeu de la dépollution des sols passe à la fois par des actions de déminage et par la formation de nouveaux démineurs. Grâce à ces formations, les démineurs sont qualifiés pour mener des opérations de détection et d’élimination des mines. Geomines dispose d’un réseau d’experts et de formateurs EOD 3+ et propose à ce titre une large gamme de formations dans le domaine du déminage conventionnel. Geomines peut fournir l’équipement afin de permettre aux stagiaires de travailler dans des conditions réalistes. Toutes nos formations s’appuient sur les standards internationaux. Elles s’adressent uniquement aux différentes Forces de défense et de sécurité à l’international.

Les services de Geomines en France et à l’étranger

Les équipes de Geomines interviennent en France et à l’étranger pour des opérations de déminage et des formations au profit des Forces de défense et de sécurité. Constituées d’anciens plongeurs-démineurs de la Marine nationale ou de démineurs de l’Armée de terre, Geomines dispose d’un savoir-faire unique. Nos experts et formateurs EOD 3, IED, BCMD, sont à votre service pour répondre à vos besoins.

Si Geomines est spécialiste du déminage conventionnel et de la formation, elle propose aussi d’autres prestations. Nos services vont de l’étude historique à la destruction de munitions en passant par l’établissement de protocoles et de consignes de sécurité.

Entre 2019 et 2021, Geomines a mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m2 ont été diagnostiqués à travers le monde.

Toutes nos opérations de formation, de détection, d’enlèvement et de destruction des munitions non explosées réalisées par l’équipe Geomines, sont certifiées ISO 9001, gage de qualité et de sécurité.

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