Les mines antipersonnel sont des engins conçus pour exploser en présence, à proximité ou au contact d’une personne. Armes peu coûteuses, elles sont fréquemment employées dans les conflits, malgré leur interdiction. Déposées de manière souvent aléatoire, sans plan permettant leur relève à l’issue du conflit, elles constituent une menace majeure pour la population civile. Il en existe environ 350 modèles et peuvent être regroupées en 4 catégories selon la façon d’infliger des blessures :
Les mines antipersonnel infligent de sérieuses blessures, quand elles ne tuent pas. En cas de blessure, les victimes doivent généralement être amputées et subir de multiples opérations et rééducations. La plupart souffre d’une incapacité permanente, avec de graves conséquences sur les plans social, psychologique et économique.
La Convention d’Ottawa a fixé des objectifs clairs en matière de de déminage : chaque pays partie prenante au traité disposait d’un délai de 10 ans pour dépolluer son territoire. Cet engagement a permis la destruction de plus de 53 millions de mines antipersonnel entre 1997 et 2017 et la dépollution de milliers de kilomètres carrés.
Les restes explosifs de guerre et les mines improvisées ont fait 7073 victimes en 2020, dont 80% de civils. 42 % des victimes civiles sont des enfants. L’Afghanistan, l’Angola, la Syrie, l’Irak et le Cambodge sont parmi les pays les plus touchés au monde. D’autres pays sont aussi concernés comme la Colombie, la Libye, le Liban ainsi que les territoires palestiniens et plusieurs pays d’Afrique (Bénin, Sénégal, Mauritanie, Guinée).
Si les mines antipersonnel causent des dégâts humains et matériels considérables, la persistance de vastes zones infestées de ces restes de guerre est un obstacle au retour des populations déplacées et à une vie économique et sociale apaisée. Les mines empêchent un développement agricole et économique des communautés concernées en limitant la superficie de zones arables et la construction d’infrastructures. La prolifération des mines antipersonnel constitue ainsi un facteur aggravant de mal-développement.
L’enjeu de la dépollution des sols passe à la fois par des actions de déminage et par la formation de nouveaux démineurs. Grâce à ces formations, les démineurs sont qualifiés pour mener des opérations de détection et d’élimination des mines. Geomines dispose d’un réseau d’experts et de formateurs EOD 3+ et propose à ce titre une large gamme de formations dans le domaine du déminage conventionnel. Geomines peut fournir l’équipement afin de permettre aux stagiaires de travailler dans des conditions réalistes. Toutes nos formations s’appuient sur les standards internationaux. Elles s’adressent uniquement aux différentes Forces de défense et de sécurité à l’international.
Les équipes de Geomines interviennent dans le monde pour des opérations de déminage et des formations au profit des Forces de défense et de sécurité. Constituées d’anciens plongeurs-démineurs de la Marine nationale ou de démineurs de l’Armée de terre, les équipes de Geomines disposent d’un savoir-faire unique et renouvelé par la formation continue.
Si Geomines est spécialiste du déminage conventionnel et de la formation, elle propose aussi un large panel de prestations. Nos services vont de l’étude historique à la destruction de munitions en passant par l’établissement de protocoles et de consignes de sécurité. Ainsi, entre 2019 et 2021, Geomines a mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m2 ont été diagnostiqués à travers le monde.
Toutes nos opérations de détection, d’enlèvement et de destruction des munitions non explosées réalisées par l’équipe Geomines, sont certifiées ISO 9001, gage de qualité et de sécurité.