Qu’est ce qu’une bombe à sous-munitions (BASM) ?

Les bombes à sous-munitions sont composées d’un conteneur (appelé aussi bombe mère) regroupant, selon les modèles, une dizaine à plusieurs centaines de mini-bombes, appelées sous-munitions. Elles sont larguées par voie aérienne ou terrestre. Le conteneur s’ouvre et éjecte les sous-munitions qui sont censées exploser au contact du sol ou de l’objectif visé. Les BASM sont des armes d’attaque, conçues pour saturer et interdire une zone. En fonction de la cible visée, elles peuvent être à effet : antipersonnel, antivéhicule, anti-infrastructure, incendiaire, toxique (ces effets peuvent être combinés en fonction des modèles de BASM). Cependant, jusqu’à 40 % des sous-munitions n’explosent pas quand elles touchent le sol : soit elles sont trop légères, soit le sol est trop meuble, soit un dysfonctionnement technique l’empêche d’exploser. En outre, elles sont imprécises, et touchent inévitablement des zones civiles. Au moindre contact, elles mutilent, brûlent grièvement ou tuent. Selon Handicap International, 98 % des victimes recensées sont des civils et près d’un tiers sont des enfants.

Le 29 mai 2008 à Dublin, un texte de traité interdisant les armes à sous-munitions a été adopté. Cette Convention sur les armes à sous-munitions (appelée aussi Traité d’Oslo) est entrée en vigueur en 2010 et est devenue la norme internationale en matière d’interdiction des bombes à sous-munitions. 100 États parties, dont la France, ont ainsi acté l’interdiction totale et définitive de ces armes.

Le Laos, le pays le plus touché par les bombes à sous-munitions

Le Laos est un exemple de la menace à long terme que posent les BASM. Le pays a été bombardé entre 1964 et 1973 et les sous-munitions qui n’ont pas explosé lors de leur largage font toujours des victimes en 2022. 10 des 18 provinces du pays sont aujourd’hui considérées comme “sévèrement contaminées”. Depuis la fin de la guerre, près de 25 000 personnes ont été tuées ou blessées dans un accident d’explosif au Laos. Si les nombreuses sensibilisations menées par le gouvernement et les ONG ont permis de réduire les accidents, elles ne suffisent pas à éliminer le risque pyrotechnique.

Les opérations de dépollution sont donc essentielles et indispensables. Geomines est une entreprise spécialisée en déminage et munitions non explosées. Grâce à nos capacités techniques et notre expérience, nous intervenons sur toutes les opérations de dépollution aux munitions non explosées.

Geomines, expert en déminage et dépollution pyrotechnique

Geomines est une société spécialisée en déminage et dépollution pyrotechnique. Nous intervenons en France et à l’international, dans les milieux terrestres et subaquatiques, grâce à nos équipes constituées d’anciens plongeurs-démineurs de la Marine nationale ou de démineurs de l’Armée de terre.

Créée en 2002, Geomines vous accompagne tout au long du processus de dépollution pyrotechnique avec un large panel de prestations adaptées à vos besoins. Nos services vont de l’étude historique à la destruction de munitions en passant par les opérations de diagnostic et analyses de risques. Toutes nos opérations de détection, d’enlèvement et de destruction des munitions non explosées réalisées par l’équipe de Geomines sont certifiées ISO 9001, gage de qualité et de sécurité.

Au total, entre 2020 et 2022, Geomines a mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m² ont été diagnostiqués à travers le monde.

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